Le problème de la brachistochrone

Le problème de la brachistochrone fut à l’origine du calcul des variations. Jean Bernoulli « résolut » le problème en considérant un trajet lumineux à travers des lames transparentes de densités différentes comme nous l’avons vu. Voici la solution due à Euler.

Pour aller de A à B dans le temps T sur la courbe C(y=f(x)), on calcule

 

ds est la longueur d’un petit arc de la courbe C. L’énergie cinétique à un moment donné est

 

et doit être égale à l’énergie potentielle : mgh. Donc

.

Dans le cas de C, h=y et , d’où

.

Il faut donc intégrer la fonction

.

Si on dérive par rapport à y, on obtient

,

par rapport à y ’ :

 ;

grâce alors à l’identité de Beltrami : (voir par exemple http://mathworld.wolfram.com/Euler-LagrangeDifferentialEquation.html)

,

nous pouvons écrire

 

d’où après simplification :

.

Elevons les deux côtés au carré :

.

En posant « au hasard »

(enfin, pas vraiment au hasard…) l’équation devient

 ;

par ailleurs

d’où en intégrant

.

Finalement la solution est bien notre arche de cycloïde

.

On peut prolonger la question en ajoutant la résistance du milieu (l’air par exemple) et donc un terme en  on complique alors le problème qui donne comme solutions :

voir : http://mathworld.wolfram.com/BrachistochroneProblem.html.