Suites de Farey
Une fraction a/b
est dite propre si elle est comprise entre 0 et 1 et si a et b
n’ont pas de facteurs communs. Par exemple 1/3, 3/5 en sont,…2/4, 12/16 n’en
sont pas. On appelle suite de Farey
d’ordre n la suite Fn de toutes les fractions propres
dont le dénominateur ne dépasse pas n, rangées dans l’ordre croissant.
Par exemple F5 est : . Ces suites datent du début
du 19ième siècle et Cauchy en a attribué la paternité à Farey. Une
propriété assez remarquable des « suites de Farey » est que
lorsque vous prenez trois fractions successives : alors . Par exemple dans F7 : les termes numéros 8, 9, 10
font : . Un autre résultat est que si sont deux termes successsifs, bc – ad=1. Si on appelle A(n)
le nombre de termes de la suite de Farey d’ordre n et que l’on divise
l’intervalle [0 , 1] en A(n) segments égaux, les
termes qui divisent l’intervalle sont de la forme (qui ne font pas forcément
partie de la suite), k variant de 1 à A(n). Dans chaque
intervalle on va donc trouver des
termes de la suite, considérons alors le kième terme uk
de la suite, dk la différence entre et uk et D(n)
la somme de tous les nombres dk alors si r est
n’importe quel réel supérieur à ½, il existe une constante C telle que
D(n) soit toujours inférieur à Cnr. Cette
propriété des suites de Farey n’est pas démontrée pour la raison
« simple » qu’elle est équivalente à l’hypothèse de Riemann…
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